Les "Biotechniques" au Québec
Article mis en ligne le 13 juin 2007
dernière modification le 9 février 2008

par Jean-Paul Sprumont

Comme chaque année, les cinquième et sixième années de la section biotechnique ont participé à un stage de terrain. Grand défi cette année : le vivre chez nos cousins d’Amérique.

Plus d’un an de travail, tant pour mettre le programme sur pied que pour permetter à chacun de récolter les sommes nécessaires. De l’investissement, de l’enthousiasme, un peu d’énervement, beaucoup de bonne humeur, tout cela pour enfin s’envoler pour Montréal en date du 6 mai.

Montréal : le Biodôme

Ce stage fut de grande qualité, tant par les activités proposées que par l’excellence de nos guides locaux et surtout grâce à ces élèves passionnés et attentifs. Ajoutez-y le sens de l’accueil des Québécois et la météo ensoleillée, et vous comprendrez que le jeu en valait la chandelle. Finalement, le seul vrai problème fut la médiocre qualité des services offerts par notre agent de voyage (belge).

Découverte de la station météo de la Forêt Montmorency

Trois régions de la Belle Province nous ont accueilli. D’abord Montréal, la cosmopolite, avec ses grands musées et sites consacrés à la nature (Biosphère, Biodôme, Jardin botanique, Insectarium), mais aussi sa vieille ville, la ville souterraine, etc. Ensuite, ce fut la forêt Montmorency, propriété de l’Université Laval, et lieu d’étude exceptionnel. Sous la direction de Pierre Vaillancourt et de ses collègues, nous avons découvert la forêt boréale, sa gestion par les forestiers, sa flore et sa faune. L’observation des traces de Loups, d’Orignaux, d’une Ourse noire et de son ourson, les dons de conteur de notre guide, l’exceptionnelle observation d’un Lynx restent dans toutes les mémoires. C’est avec regret que nous quitterons l’endroit pour vivre le dernier tiers du séjour dans la région de Québec. Il y fut question des milieux de la Réserve Faunique du Cap Tourmente et de la migration des oies des neiges, de l’érable à sucre et de son exploitation, de pommes et de cidre, des premières nations (Les Amérindiens),...

Cette petite page n’est qu’un avant-goût d’un reportage plus conséquent en préparation.

Au Cap Tourmente : c’est fait comment, une tête d’oie ?