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11 avril : Marché puis en route vers Ndioum Gainth
Article mis en ligne le 19 mai 2010
dernière modification le 11 mai 2010

par André Petithan

Début de journée calme : le marché de Malem ou louma accueillera nos jeunes par petits groupes. Passage à la poste pour envoyer l’argent nécessaire à notre visite à Mbour.

Au marché, chacun sera discrètement invité par Iboulaye Kâ, président de l’APE, chez le tailleur pour une prise de mesures. Des boubous s’annoncent en fin de séjour…

Avant le déjeuner nous passons au CEM pour installer un nouveau lecteur DVD et regarder des photos du projet en Belgique ainsi que le film du projet au Sénégal. Belle occasion de discussion entre jeunes.

Après-midi de repos : on se prépare au départ pour Ndioum Gainth.

Un car rapide (dont le propriétaire vit dans la CR de Ndioum) est utilisé ainsi que la voiture du sous-préfet de Sagna, M. Bâ.

Premier arrêt à Diam-Diam où une foule énorme nous attend. Essentiellement des femmes et des enfants. Aïssatou a préparé un accueil musical et théâtral. Le gros problème de Diam-Diam, c’est l’eau. Les doléances à ce sujet sont nombreuses. Nous insistons pour voir les puits, profonds de 70 à 80 mètres. Impressionnant.

La route est longue. Mbané nous attend avec son école en bien piteux état : sols effondrés, toitures manquantes, aucune délimitation du terrain. La visite de Noël a porté ses fruits puisque le directeur de l’école nous remet un projet en trois parties, rédigés selon les conseils que nous avions donnés. Ce dossier sera sans doute une priorité des mois à venir.

Nous poursuivons notre route vers Ndioum. Les paysages sont superbes et très sauvages. Arrivé à Ndioum, dans l’hôtel communautaire, où nous logerons. Toutes les autorités de la CR nous accueillent. Une grande soirée de fête est prévue ainsi qu’un dîner à base de viande de brousse. Nous dégusterons donc des perdrix et des pintades sauvages, délicieusement rôties.

La soirée, fortement sonorisée grâce à un groupe électrogène commence. Danses et chants où chacun est amené à s’exprimer. Cela tire en longueur et les Belges sont exténués. Au lit vers 2 h du matin, à la belle étoile pour les mieux lotis (qui dorment dans une sorte de patio) car la chaleur continue à être accablante.