LUNDI 2 AVRIL

Après un petit déjeuner digne d’un hôtel *****, le groupe se sépare en deux. Les adultes, accompagnés d’Anthony et de Gérault, s’en vont pour rencontrer le préfet. Celui-ci nous rappelle toutes les autorisations sanitaires nécessaires pour que les groupements de femmes commercialisent leur huile et leur savon. Mais il nous assure de son soutien quant aux démarches administratives. Nous passons ensuite au bureau des inspecteurs, où travaille Papa Diop … 2e cérémonie protocolaire.

En fin de matinée, les adultes rejoignent les jeunes qui sont partis assister à la fabrication d’huile d’arachide ou de savon. Sur les deux lieux de fabrication, les jeunes reçoivent des informations très intéressantes mais beaucoup de renseignements se perdent à cause de problèmes de traduction. L’après-midi, les groupes sont inversés de manière à ce que chacun puisse assister aux deux fabrications.

Nous demandons à apprendre, à participer, à faire mais c’est difficile à obtenir parfois car nous ne devons pas nous salir ou nous fatiguer … C’est difficile à accepter pour certains jeunes belges de ne pas tout comprendre faute de traduction…

En tout cas, cela nous a permis de circuler dans le village, de constater son étendue, les tonnes de déchets trainant par terre, les enfants laissés sans surveillance, les animaux circulant en liberté, les salamaleikoum nombreux.

Les jeunes vont dormir dans les familles pour la deuxième nuit. Certains en sont heureux, agréablement surpris du confort offert. D’autres ont plus de difficultés à s’adapter.