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Jour 8
Article mis en ligne le 12 mai 2012

par André Petithan

VENDREDI 6 AVRIL

Nous avons passé la nuit à Hodar : elle fut courte, chaude et bruyante (un âne a failli le payer de sa vie !)… Lever à 6h30 et travail au potager à 7h : incroyable mais vrai, certains ont froid. Nous enlevons les mauvaises herbes, arrosons, repiquons, enrichissons le sol avec du fumier, semons …

Après une heure de travail, nous méritons notre petit déjeuner.

Durant la matinée, les jeunes sénégalais et belges se retrouvent dans une classe de l’école primaire de Hodar. Chaque troupe présente sa pièce de théâtre, chacun fait de son mieux, essaie d’articuler et de parler fort. La pièce présentée par les belges tourne bien, la mise en scène est appréciée par les sénégalais. La pièce présentée par les jeunes sénégalais est très bien : le texte a été adapté de bien belle manière, les élèves connaissent bien leur texte ce qui a nécessité un gros effort en français.

Dans l’après-midi, après l’arrivée de Sophie Petithan et d’Isabelle Minnaert (deux futures instits en préparation de stage dans l’école de l’épouse d’Abdoulaye), un repas à base de couscous de mil et une petite visite de Maurice Sarr, nous partons pour une visite de Hodar entourés de dizaines d’enfants : nous rendons visite au chef du village, passons par le four du village.

Nous visitons également les 6 hectares que l’ONG Worldvision a équipé d’un système d’irrigation goutte-à-goutte extrêmement couteux mais sans former la population et donc sans donner la possibilité aux habitants de l’utiliser pour créer un potager.

Nous passons aussi par le baobab sacré qui est creux et permet d’abriter 6 ou 7 adultes. Cet arbre abrite un nid d’abeilles et des chauves-souris. La légende raconte que lors d’une rafle d’esclaves, tous les enfants du village ont été cachés dans le baobab.

On dit aussi que le chef du village est le chef des abeilles, qu’il les dirige et leur ordonne d’attaquer ou de rester clame. Dans le village, il y a aussi un grand arbre à palabres : il est dit que si quelqu’un y prie en étant appuyé contre son tronc, il reviendra à Hodar.

Pour terminer, nous repassons par l’huilerie-savonnerie car les femmes nous ont préparé des cadeaux pour nous remercier de notre engagement.

Un peu après 18h, nous quittons Hodar à vélo ou en charrette pour retourner à Malem. Mame M’Backé Faye (notre mère à tous !) nous y attend avec un poulet-frites-salade et une grande réserve d’eau fraiche. Merci Mame M’Backé …


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