Sciences Economiques

L’option Sciences Economiques est une option résolument en phase avec le monde réel, ancrée dans l’actualité, mais sans jamais oublier de prendre le recul nécessaire ni de procéder à une analyse précise des problèmes étudiés avec la rigueur d’une discipline scientifique.

1. Les finalités générales de l’option sont :

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- Faire découvrir que l’économie est politique

L’économie est une sciences qui éclaire les choix, les stratégies d’action des décideurs (entreprises, pouvoirs publics, ménages). Le rôle de l’économiste est d’éclairer les choix, d’analyser avec un esprit scientifique, les différentes possibilités et leurs conséquences, de les chiffrer en y intégrant les aspects juridiques, philosophiques, institutionnels.

- Former des citoyens responsables et engagés

Toutes les démarches de travail doivent permettre aux élèves de mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent mais surtout de devenir acteurs :
 de leur vie associative, politique, ou tout simplement comme électeurs éclairés, dans notre système démocratique ;
 comme citoyens du monde, initiés à la complexité des situations internationales ;
 de leur vie personnelle pour mieux gérer les problèmes qu’ils peuvent rencontrer.

2. Evolution au cours des années

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Au fur et à mesure des années, l’élève est appelé à prendre de la hauteur vis-à-vis des problèmes économiques rencontrés. Au deuxième degré, l’analyse se concentre sur les choix concrets des consommateurs et des producteurs en tant qu’agent économique pris isolément.

Au troisième degré, l’élève est confronté aux théories économiques, aux choix et à l’intervention de l’Etat, aux analyses macroéconomique et microéconomique, à la problématique du développement et de la croissance, ainsi qu’aux échanges internationaux et à la politique économique européenne.

Tout au long des années, des notions de droit sont abordées : la personne physique, le statut familial, l’organisation du monde judiciaire, droit commercial, droit social, droit public, droit international, droit privé, les contrats.

Chimie en 5e et 6e générales

La chimie fait partie intégrante de notre vie. Il n’est pas de domaine dans lequel elle n’intervienne :

 dans les industries automobiles, pharmaceutique, agroalimentaire, pétrochimie...
 dans l’agriculture, en biologie...

le cours de chimie au troisième degré met en évidence l’omniprésence de la chimie dans notre environnement, dans notre quotidien. Ce cours aborde les principaux types de réactions. Citons par exemples :

 les réactions de précipitation qui expliquent la formation du calcaire.
 Les réactions acide-base qui relèvent l’importance des taux d’acidité de milieux biologiques, tels l’estomac, le sang...
 Les réactions rédox avec notamment le fonctionnement d’une pile ;
 Les réactions de polymérisation soulignant la diversité des plastiques qui nous entourent.

Ces différentes notions sont étudiées tant d’un point de vue théorique qu’expérimental, lorsque c’est possible. L’observation et la manipulation aident à la compréhension et à l’appropriation des différents concepts. Il s’agit de mettre les élèves en situation réelle, pour développer leur esprit d’analyse et de réflexion.

Le cours de chimie est donc une fenêtre sur le monde qui permet de porter un regard scientifiquement plus éclairé sur notre environnement, notre milieu de vie.

Physique en 5e et 6e générales

L’objectif est d’acquérir une connaissance et une bonne compréhension des phénomènes naturels de base. Aussi bien aux niveaux de l’infiniment grand que de l’infiniment petit.

L’objectif est également de mieux comprendre comment la science fonctionne. Ce qu’elle dit et ce qu’elle ne dit pas. Ceci afin de pouvoir participer plus efficacement aux débats de société qui concernent les questions scientifiques et technologiques.

Matières en 5e et 6e année :
 l’Univers : histoire de nos conceptions de l’Univers, la gravitation universelle.
 L’électricité : électrostatique, courants, résistances, électromagnétisme.
 Les ondes : propriétés générales, le son, la lumière.
 L’énergie et une introduction à la physique nucléaire.
 Une introduction à la mécanique quantique et à la relativité.

Latin aux 2e et 3e degrés

Tordons le cou à quelques idées reçues sur le latin ! En effet, le latin n’est plus un cours où seuls les très bons élèves peuvent espérer réussir, un cours monotone, fait de lectures de textes quelquefois obscurs et inintéressants, un cours où l’on s’attarde longuement sur des points de détails de grammaire en oubliant le plaisir de lire les Anciens.

Qu’est-ce que le latin, aujourd’hui, à Saint-Julien ? Qu’offre-t-il ? Cette activité, proposée aux élèves dès la deuxième, est ouverte à tous ceux qui aiment les textes et l’Antiquité. Ils pourront d’ailleurs profiter de ce plaisir de la découverte jusqu’en sixième, car le cours est pensé en continuité tout au long des Humanités.

Le cours est varié : on lit des textes, on découvre le fonctionnement de la langue latine, on explore la culture gréco-romaine et on approfondit la langue française (son vocabulaire, ses nuances, ... son orthographe !). De plus, on n’hésite pas à revenir, dès que l’occasion se présente, dans la réalité du monde qui nous entoure (ici et maintenant) et on se pose la question :« qu’est-ce que ce texte nous a apporté ? Que nous a-t-il appris ? Quelle leçon pouvons-nous en tirer ? ».

Pour conclure, il faut encore dire ce que le latin sera toujours :
 un cours exigeant qui permet aux jeunes d’acquérir une formation générale, c’est-à-dire des capacités de raisonnement, de réflexion logique, de déduction et d’organisation ;
 un cours utile pour exercer les compétences transversales, chères à la réforme du premier degré ;
 un cours intéressant dans la mesure où le message des Anciens aura toujours un impact sur notre réalité ;
 un cours qui, par nature, aura toujours sa place dans le cursus des Humanités.