Sixième jour : Difficile "au revoir" à Malem
Article mis en ligne le 7 février 2007
dernière modification le 11 avril 2007

par André Petithan

7/01/2007

Dernier jour à Malem, jour de marché. Nous déjeunons rapidement puis nous nous rendons au marché.

Echoppes innombrables. On trouve tout, y compris des médicaments périmés. Nous achetons des feuilles séchées pour faire du bissap et des morceaux de pain de singe en prévision du souper sénégalais avec les jeunes du groupe en Belgique.

Le marché de Malem-Hodar

Dernier retour à la maison. Nous allons dire adieu à Papa Diop et à Ousmane. Adama nous trouve une charrette à cheval, nous y grimpons et en route pour la route principale.

Bruits, couleurs, animation,...

Là, c’est la grosse foule : retour de marché et fin de tabaski. Aucune place disponible dans les bus qui se succèdent, nous attendons plus de 3 heures avant qu’Adama se décide à appeler un taxi brousse à 7 places à Kaffrine.

Nous payons (relativement) cher mais c’est la seule solution. Arrivés à Kaolack, l’attente recommence. Nous trouvons un 7 places aussi cher qu’une location de voiture. Tant pis, sinon c’est passer la nuit à Kaolack.
Le gars conduit comme un fou. Nous arrivons enfin à Dakar. Le 7 places nous laisse même devant Thially.

Attente pour le retour

Ce retour est vraiment pénible, pas tant par les conditions de voyage que par le retour à ce que nous appelons le modernisme : entre Dakar et Malem, le choix est vite fait...

Au fur et à mesure du retour, nous retrouvons ce qui fait la plaie du Sénégal et probablement de l’Afrique : concentration urbaine, vraie pauvreté, saleté.

Nous voici donc à Thially. L’espace Thially n’est pas un simple hôtel. On n’y trouve pas vraiment des touristes mais bien des gens qui d’une façon ou d’une autre veulent découvrir, collaborer, aider le Sénégal. Les repas se prennent en commun et donc les conversations s’enchaînent. On sent que globalement les gens ont une même vision et du pays et de la façon dont il faut s’y prendre pour l’aider.

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