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Rapport sur le projet Yombal (Janvier 2010)
Article mis en ligne le 10 janvier 2010

par André Petithan

Rapport des réunions du projet Yombal à Malem durant les vacances de Noël 2009

Janvier 2010.

Il y avait dans le planning 2 temps de réunion prévus : 23/12 de 16 à 19h, 24/12 de 10 à 13h.

Vu l’état d’avancement du projet, deux autres réunions informelles ont eu lieu.

Pour cause de congés, de maladie, de circonstances familiales, … les participants ont varié durant ces réunions, ce qui pose le problème du suivi.

La principale réunion réunissait 14 personnes dont seulement 5 jeunes. Des profs, mais aussi les représentants de l’Association de parents d’élèves (dont Iboulaye Kâ)

Le groupe d’adultes est clairement formé :

  • M. Francis Manga, nouveau prof d’EPS, est le responsable général du projet.
  • M. Mamadou Diop, instit à Hodar (aidé par Abdoulaye Diallo)
  • M. Ouseynou Faye, instit près de Malem
  • Mme Djeynaba Diallo, formatrice de femmes en wolof.
  • Mme Aïssatou Ly-Diop, jeune instit à Diam-Diam. (reprise sur projet BIJ)

Pour les jeunes :

Il faut faire la distinction entre les jeunes « officiels » repris sur le projet BIJ et les jeunes qui nous accueilleront réellement.

Pour le BIJ :

  • Ndèye Omar Willane (92)
  • Khoudia Fofana (92)
  • Mariama Diouldé Diallo (91)
  • Awalaye Ba (93)
  • Mame Khadi Gaye (92)
  • Adama Diop (95)
  • Aïssatou Ly-Diop (87)

A ceux-là s’ajouteront (probablement)

  • Modou Senghor
  • Matar Diaga Guèye
  • Pape Sény Ndao
  • Pape Mamadou Ndao Ndoumouya
  • Sohkna Ndieguen

Les participants sénégalais ont expliqué les résultats des discussions sur la mobilité.

Le thème est porteur et intéresse les parents.

En effet le problème du logement est crucial à Malem-Hodar. Donc, si les enfants les plus proches de la localité peuvent retourner quotidiennement chez eux, cela libère de la place pour ceux qui sont plus éloignés.

Certains enfants abandonnent réellement l’école à cause de ce problème d’éloignement.

L’idéal serait sans doute de créer du logement à Malem, mais ce n’est pas l’objet du projet.

Il faut distinguer 4 axes permettant l’accès à Malem-Hodar :

Axe Diam-Diam (nord), axe Niahène (est), axe Mbarokounda (sud), axe Sagna (ouest) . Chaque axe draine une série de petites écoles primaires dont certaines ont un cycle complet.

3 modes de transports sont envisagés.

Le vélo, la charrette équine, la moto charrette.

En résumé :

Moto charrette

Positif :

  • rapidité

Négatif :

  • coût (1.000.000 fcfa, 1500 €))
  • entretien
  • carburant
  • sécurité sur mauvaises routes
  • qui conduit ?

Vélo :

Positif :

  • Coût unitaire moindre (entre 35000 et 70000 fcfa, 55 et 110 €)
  • Facilité d’emploi
  • Facilité d’entretien
  • Appartient au CEM qui le prête et le gère
  • Individuel (donc pas « bien commun » du village)
  • Parents pourraient participer (location minime pour entretien)
  • Peuvent être entreposés dans le CEM durant les vacances.

Négatif :

  • Problème pour les filles en habit traditionnel (argument contesté)
  • Sécurité sur bonne route

Charrette équine :

Positif :

  • Moyen de locomotion commun
  • Permet une meilleure connaissance de ceux qui voyagent
  • Bien commun

Négatif :

  • Coût unitaire assez élevé (environ 500.000 fcfa, 760 €)
  • Entretien très cher (cheval + nourriture)
  • Durée de vie du cheval
  • Bien commun
  • Que faire de la charrette pendant l’hivernage ?

Globalement, les partenaires sénégalais ont plutôt opté pour le vélo avec une demande de diversification possible : par exemple une charrette pour l’axe Diam-Diam, des vélos pour les autres axes. Mme Aïssatou Ly-Diop défend avec ferveur la charrette.

Pour rappel, cet aspect du projet ne doit pas nécessairement être finalisé lors du voyage. L’asbl est responsable du suivi et de la finalisation mais il serait intéressant qu’un débat ait lieu sur place, notamment avec les jeunes.

En ce qui concerne la malle, une explication en profondeur a eu lieu et les intervenants ont compris les tenants et aboutissants du projet. Le travail reste totalement à faire. Ce sera essentiellement la tâche des adultes, aidés par les jeunes.

En ce qui concerne les aspects pratiques, j’ai relayé les demandes formulées lors de la réunion de décembre (logement, activités, pas trop d’activités « officielles » …). Pour les logements, il n’est pas exclu que les jeunes (belges comme sénégalais) logent ensemble dans la case foyer.

Un accord de principe existe aussi pour que le groupe passe une nuit dans la brousse, à Hodar. Peut-être après un voyage en 4x4 vers Ndioum Ngainth (38 km au nord de Malem par pistes).