Arthur de Fooz, élève de Saint Julien Parnasse, participe au Jury Jeunesse du BIFFF.
Article mis en ligne le 30 avril 2013

Pour le 31e Festival International du Film Fantastique de Bruxelles, la Confédération parascolaire invitait les jeunes de 14 à 20 ans à participer au concours de nouvelles fantastiques. Arthur de Fooz (élève de 5D), lauréat du concours (5e place), a eu la chance de participer au Jury Jeunesse lors du Belgian Film Day du BIFFF.

Arthur nous raconte son expérience…

« Le coup de téléphone a fait l’effet d’une bombe nucléaire lorsqu’Agnès, représentante à la Confédération Parascolaire m’a appelé pour me dire que j’étais positionné en cinquième place au résultat du concours de nouvelles fantastiques. Par conséquent, j’étais projeté parmi les membres du jury pour les court-métrages du BIFFF.

Je dus donc me rendre au BIFFF ce vendredi 12 avril afin d’y visionner les court-métrages proposés et d’en donner une appréciation. Je retrouvai les quatre autres lauréats du concours qui avouèrent être des amateurs de films d’horreur, ce qui tombait plutôt bien, vu les circonstances. Eh oui, le BIFFF, c’est que du fantastique, et rien d’autre. « On n’y va pas pour voir Bambi, mais des Zombies », dixit l’organisateur du festival.

Mais être membre du jury n’est pas une chose facile, il ne s’agit pas seulement de regarder trois films et de conclure : « Celui-là était le meilleur ! ». Non, il y a toute une liste de critères qui nous permettent d’orienter notre point de vue : le jeu des acteurs, les lumières, le thème abordé, la cohérence du film, etc. Alors, il faut prendre des notes dans la salle (pas facile, surtout sans lumière !) et enfin comparer nos résultats.

L’après midi s’est prolongée dans la salle VIP, où seuls les jurys et les organisateurs du BIFFF pouvaient pénétrer. Nous étions servis comme des rois, pris en photos et invités à signer le livre d’or du BIFFF, sorte de Necronomicon arraché à la tombe de Lovecraft selon les organisateurs.

Enfin, nous fûmes propulsés sur une scène pour décerner le prix jeunesse (une sorte de poupée vaudou embrochée sur une corne de narval) au réalisateur de Chambre Double. Alors on est là, devant le public, un micro à la main en train de nous dire « On a choisi quel film encore ? ». On cite le titre avant que le présentateur ne sorte tout fier du public, qu’on ne lui remette la statuette et qu’il ne dise deux trois mots de remerciement.

La journée s’est arrêtée là avec une seule envie, recommencer le concours pour redevenir jury au BIFFF... »