Pourquoi une voûte nubienne ?
Article mis en ligne le 12 octobre 2014

par André Petithan

Dans la zone de Malem-Hodar, partenaire de Saint-Julien-Parnasse, le logement et l’habitat en général posent problème.

Traditionnellement, le logement le plus répandu est la case en brique de banco (argile). Le toit est constitué de longues perches de bois disposées en pyramide et recouvertes de paille à changer tous les 2 ans.

Sans fondation, les fortes pluies représentent un danger pour ce type de construction très fragile et non-durable.

Plus modernes, les construction en blocs de ciment se multiplient.
La toiture est en tôle ondulée sur charpente en bois ou en fer.
Ces constructions n’apportent aucun confort, ni thermique, ni acoustique. De plus elles nécessitent des fonds très important et, surtout l’importation de presque tous les matériaux (tôle, fer, bois, ciment)

Depuis une quinzaine d’année, le concept de voûte nubienne (voir le site) s’est développé notamment au Mali et au Burkina.

La solution proposée offre de nombreux avantages : coût peu élevé, besoin élevé de main d’œuvre, mise en œuvre simple ne nécessitant pas de grosse formation, confort acoustique et thermique.

C’est donc ce concept que l’asbl Malem-Auder a proposé de défendre auprès des jeunes de l’Institut Saint-Julien-Parnasse.

En effet, puisque cette année scolaire 2014-2015 verra la visite de 6 enseignants sénégalais (fin mars-début avril 2015), nous espérons pouvoir offrir à ces représentants le financement d’une voûte nubienne dans la zone de Malem-Hodar de manière à ce qu’elle puisse servir de vitrine et,le cas échéant, être développée de manière à participer à la résolution du problème de logement et de bâti dans cette zone du Sénégal.