Compte-rendu du questionnaire soumis à l’économat ce vendredi 27/10/06 par les élèves Noémie, Jennifer et Raphaël, de 5eA.
« L’école possède un grand nombre de poubelles.
25 poubelles grises, environ, sont réparties dans le bâtiment des secondaires.
6 poubelles bleues sont disposées dans le réfectoire, dans l’agora et dans la cour (aux étages, il est défendu de boire).
16 poubelles jaunes sont placées à la fois aux étages et au rez de chaussée.
Malgré ces quantités assez élevées, les déchets ne sont cependant pas bien triés, et ce à cause des élèves.
Ils seront triés dans le centre de déchets de Bruxelles Capitale.
Pour améliorer le tri à l’école, il faut que les élèves prennent conscience de l’importance qu’ont les déchets. Il ne suffit pas d’augmenter le nombre de poubelles.
Pour qu’ils aient le réflexe de séparer les ordures, ils doivent déjà le faire chez eux pour que ça soit une habitude et non une contrainte.
Cela pourrait encore s’améliorer si les élèves de 1ère recevaient des séances d’information et si les professeurs et éducateurs tenaient cela à cœur et motivaient les élèves.
Ainsi, tout au long de leurs études, ils auront ce réflexe si important de séparer les déchets.
Pour être mieux informé de l’importance de ce tri, des affiches sont nécessaires. Il y en a déjà, mais parfois pas assez ou invisibles.
Les primaires, faisant des bricolages et étant intéressés par le projet MALEM-AUDER, peuvent fabriquer des affiches et panneaux accrocheurs qui seraient disposés dans l’école.
Cela attirerait les élèves vers le respect de l’environnement.
Une séance d’information pour tous les élèves peut être envisagée par le centre de déchets de Bruxelles Capitale qui dispose de fonctionnaires prêts à informer les jeunes.
La clef de la réussite de cette sensibilisation est que les élèves se responsabilisent par rapport aux déchets.
On remarquera également que les femmes de ménage font souvent des heures supplémentaires pour améliorer la propreté car beaucoup de déchets traînent. Ces heures-là ne sont cependant pas comptabilisées dans leur salaire !
La propreté ne tient qu’à la motivation des élèves. Si chacun jette ses ordures dans les poubelles, et dans les bonnes de préférence, les femmes de ménage et le concierge n’auraient plus qu’à passer le balai pour les poussières et non pas pour le résultat d’inattentions d’élèves inconscients.
“La propreté nous concerne tous !”
“La propreté n’est acquise que lorsque tout le monde a pris conscience qu’il décide de la qualité de vie qu’il veut avoir. S’il veut vivre dans une poubelle ou s’il veut vivre dans un environnement sain.”
“Entretenir un environnement n’est guère facile car cela demande de l’attention de la part de tout le monde !” »
Prise de notes par Noémie et Jennifer sur base d’un questionnaire.
Rédaction du compte-rendu par Raphaël.