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Mieux connaître le Sénégal (1)
Article mis en ligne le 29 mai 2009
dernière modification le 7 juin 2009

par Isabelle Dehan

1) QUELQUES GENERALITES

  • Situation : A environ 4500 km de Bruxelles ( 6 heures de vol)
  • Superficie : 196 722 KM2
  • Population : environ 10 600 000 habitants
  • Capitale : Dakar ( 2 500 000 habitants)
  • Monnaie : franc CFA . 1Euro= 656 F CFA
  • Langues . Officielle : français. Nationales : wolof, sérère, diola, soninké, puular, mandingue, baïnouk et balante
  • La meilleure saison pour voyager : de novembre à mai
  • Religions : musulmane, chrétienne et animiste
  • Nature du régime : République, démocratie multipartite.
  • Passeport : oui, pour les voyageurs individuels
  • Visa : non, pour les membres de la Communauté européenne
  • Vaccins : non, mais fièvre jaune et hépatites A et B conseillés
  • Décalage horaire : en hiver : 1h de moins à Dakar. En été : 2h de moins à Dakar.

2) UN PAYS DE FLEUVES, DE DESERTS ET DE FORETS

Forêts vierges entrecoupées de vergers ou étendues rectilignes parsemées de baobabs, le Sénégal est parfois vert émeraude comme les tropiques, parfois jaune sable comme le désert.

Situé entre le Sahel sur sa frontière nord, et la grande forêt guinéenne au sud, le pays appartient à ces deux mondes.

Quatre fleuves y serpentent : Le Sénégal, la Gambie, le Saloum et la Casamance, tous naissent dans le Fouta-Djalon, en Guinée.

– En allant vers le nord, les étendues plates et quasi désertiques se succèdent.

– Le long du fleuve Sénégal, la sécheresse fait place à une certaine exubérance : ici, l’eau accomplit des miracles. Les rizières succèdent aux champs de canne à sucre, les cultures de millet à celles du sorgho.

– Dans le Ferlo, on retrouve une savane arborée, des résineux rabougris… De grands troupeaux de zébus cheminent au milieu des chèvres…Des grands calaos, des singes patas, une multitude d’oiseaux y ont trouvé refuge. Etonnant Ferlo qui se couvre d’une herbe légère à la saison des pluies.

– Dans le Sine Saloum, on retrouve les forêts de baobabs qui descendent jusqu’à Mbour, les champs d’arachide qui ceinturent Kaolack, mais aussi de grandes étendues planes, à fleur d’eau, rongées par le sel.

– En Casamance. La Gambie franchie, la forêt devient plus dense, l’eau moins parcimonieuse. Un monde exubérant où papayers, citronniers, palmiers, bananiers, orangers et manguiers s’épanouissent entre les rizières. Avec ses plages bordées de filaos et ses vergers enfouis dans la forêt, la Casamance apparaît comme un jardin d’Eden.

– Dans le Sénégal oriental, les forêts grimpent à l’assaut des vallons .La savane succède aux marécages, les hautes herbes aux profondes galeries forestières. Avec son parc du Niokolo Koba et ses paysages variés, le Sénégal oriental enchante.