MERCREDI 11 AVRIL
Vers 8h15, nous nous mettons en route vers l’école franco-arabe de Taïba-Mbadianène. Nous sommes accueillis par le directeur de l’école et l’équipe enseignante.
L’école fondée en 2009 compte aujourd’hui 240 élèves. En 2011, ils ont enfin obtenu des bâtiments en dur mais le toit s’est envolé lors d’une tornade quelques mois plus tard. Aujourd’hui, les élèves sont répartis dans six abris provisoires allant de la 3e maternelle à la 3e primaire. La spécificité de l’école est d’offrir aux élèves l’apprentissage du français et de l’arabe. Ils auront au final une connaissance moyenne des deux langues, mais celle-ci est insuffisante pour poursuivre les études dans un CEM classique.
Le directeur nous fait visiter l’école et nous présente les six groupes que nous allons animer. Cette animation se passe mieux que celle de la veille avec une bonne collaboration et une traduction des enseignants sénégalais.
Après leur avoir confié une bonne partie du matériel de bricolage, nous apprenons par les enseignants et les élèves qu’ils sont très contents de l’animation que nous avons proposée. Vers 11h30, nous sommes de retour à la maison des profs de manière à trier la pharmacie, distribuer les savons, se répartir les fleurs de bissap …
Certains prennent une dernière leçon de Wolof ou tentent une dernière grimpette dans le manguier.
En fin d’après-midi, nous participons à l’inauguration de la nouvelle classe du CEM et le don des 17 vélos. Iboulaye Ka, le président de l’Association des Parents d’Elèves, prononce un discours d’accueil ; il est suivi par le président de l’Inspection, l’adjoint au maire et le sous-préfet.
Tous remercient l’asbl pour les améliorations apportées à l’école depuis quelques années. A cette occasion, André est fait citoyen d’honneur de la commune de Malem-Hodar. Ce dernier remercie à son tour les partenaires sénégalais et le village/département pour son accueil et son soutien. André remet solennellement la clé de la nouvelle classe à Maurice Sarr et Morgane lui remet un cadeau préparé par sa maman.
Entre les discours, les jeunes sénégalais et les jeunes belges présentent leur pièce : les acteurs sont bons et parlent fort ; le public est attentif et a beaucoup apprécié. Nous constatons tout de suite l’efficacité du théâtre-action.
Après un dernier et bon repas, les deux groupes se retrouvent pour une évaluation qui se transforme en grande séance de « merci », « bravo », « revenez vite », de remise de cadeaux et en séance de pleurs. Des représentantes des groupements de femmes viennent encore nous remercier et nous promettre de poursuivre le projet.